§staticmap(10370,5,450,250)Le 11 mai 2012 vous organisez le Zion 100. Pourriez-vous nous préciser où il a lieu?
La course démarre et se termine dans la petite ville de Virgin, en Utha, aux États-Unis. Cette ville se trouve à environ 15 minutes de l’entrée principale du parc national de Zion et encore plus prêt de la frontière du parc sur Kolob Reservoir road.
Il faut compter deux heures et quart de voiture pour rejoindre Virgin depuis Las Vegas.
Depuis combien d’années la course existe-t-elle et pour quelles raisons avait-elle été créée à l’origine ?
Il s’agit de la toute première édition. Nous étions plusieurs à nous demander pourquoi nous faisions tant de kilomètres pour participer à des ultramarathons alors que les sentiers sur lesquels nous nous entraînons sont si extraordinaires. Nous avons donc décidé de créer notre propre événement.
Le parcours fait une boucle en forme de 8. Le terrain varie énormément : il y a des sections paisibles et rapides, des rochers glissants et techniques, des sections d’escalade assez raides et même une petite section sablonneuse.
Dans l’ensemble, près de la moitié du parcours est constituée de sections techniques, le reste est assez facile.
La plus grande partie du parcours est courue sur les hauteurs des trois magnifiques mesas situées près du parc national de Zion. En fait, le parcours entre dans le parc durant un peu plus de 2 km.
Entre les mesas, dans les sections les plus basses, nous sommes en plein désert, ce qui ajoute un défi supplémentaire pour les coureurs.
Combien de coureurs attendez-vous ce vendredi matin ? Quel type de coureur pensez-vous attirer ?
Nous avons suscité beaucoup plus d’intérêt que nous ne l’avions anticipé. Nous serons probablement obligés de limiter le nombre de participants à 100 par course. Bien que nos autorisations nous permettent d’accueillir plus de coureurs, nous voulons que la course reste de taille modérée pour notre première année.
De nombreux volontaires nous aident déjà à organiser l’événement et nous sommes optimistes sur notre capacité à organiser un événement de qualité.
Oui, il y aura une course de 50 miles (80 km) le samedi, dont le parcours suit la seconde moitié de la course de 100 miles.
À cette époque de l’année , quelles sont les conditions météo attendues ?
Le printemps peut réserver de belles surprises par ici. L’après-midi, en plein désert, les températures peuvent monter jusqu’à plus de 30°C.
On a aussi vu de la neige sur le sommet des mesas en mai. Les coureurs doivent être préparés à affronter les deux extrêmes, hacune apportant un nouveau défi aux coureurs mais également un charme particulier.
Avez-vous prévu des festivités particulières autour de la course ?
Les coureurs peuvent échanger leurs dossards contre une boisson gratuite à la fête que nous organisons à Springdale après la course. Un groupe local à succès viendra y jouer de la musique.
On trouve tout à Springdale (qui se trouve près de l’entrée du parc). Vous y trouverez d’excellents restaurants pour tous les appétits.
Chez Oscar est mon préféré. Évidemment, vous aurez envie de sortir et d’aller voir le canyon principal du parc national.
Si vous séjournez au Cable Mountain Lodge (10% de réduction pour les coureurs), vous n’aurez qu’à parcourir qu’une centaine de mètres pour rejoindre le bus qui pourra vous faire visiter le Canyon de Zion le dimanche après la course.
Le samedi soir, il est fort probable que vous n’ayez rien envie de faire hormis vous plonger dans un bain chaud tout en regardant les sommets environnants éclairés par la lune. Ceux qui auront encore quelque énergie pourront rejoindre le Bit and Spur saloon pour y passer la soirée.
En une phrase, que diriez-vous aux lecteurs d’ahotu Marathons pour leur donner envie de s’inscrire au Zion 100 ?
Le parcours promet d’être l’un des plus pittoresques dans la région. Et si vous avez ne serait-ce qu’un soupçon de rat du désert dans vos veines, cette course est pour vous.
Interview de Matt Gunn, Directeur de course. Matt a grandi sur les sentiers du sud de l’Utah, mais cela fait peut de temps qu’il y est revenu. Après 15 ans à bourlinguer autour du monde, il peut apprécier mieux que quiconque les splendeurs géologiques et les magnifiques sentiers que l’on trouve dans la région. Il enseigne l’espagnol et le sport dans un collège local et habite actuellement dans une petite ville appelée Toquerville, qui est seulement à dix minutes de la ligne de départ de la course.